Ile de Ré, ile salée.

Plus on avance dans l’île, plus la présence de l’eau nous environne. Après la Couarde, la terre cède du terrain à la mer, les marais reflètent la couleur changeante du ciel, et c’est désormais une alchimie particulière qui s’offre à nous : on roule désormais sur une piste étroite qui ondule entre terre et eau, faite de landes et de carreaux de sel, avec le clocher d’Ars comme seul amer.

Peu d’arbres à présent, des échassiers s’envolent à notre approche, et au détour d’un marais apparaissent les sauniers. Ils ont le geste sûr, et au fil de l’eau, se construisent les pyramides étincelantes de gros sel que le saunier façonne de son simoussi, une planchette fixée au bout d’une longue perche.

 

 

En début de soirée, c’est au tour de la fleur de sel d’être récoltée, elle qui aura formé une fine particule de sel à fleur d’eau au heures chaudes de la journée.

C’est aussi dans les marais qu’on y récolte la salicorne, une plante qui affectionne l’eau salée et qui pousse dans l’argile des aires saunantes.

C’est enfin a proximité, comme pour nous entre Loix et Saint Martin de Ré, que l’on y cueille le maceron, ce légume sauvage longtemps oublié de l’île de Ré, un ombellifère aux graines noir de jais, à la saveur poivrée teintée d’une légère amertume.

Nous vous en avons rapporté pour vous le faire découvrir 😉

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